Nathalie Gonnissen, Oncology Lead chez Pfizer Belgique Luxembourg, nous parle des récents développements dans la lutte contre le cancer.
Le grand public associe principalement Pfizer au rôle que la compagnie a joué lors de la pandémie de COVID-19, mais ce n’est pas votre seul domaine d’activité...
Nathalie Gonnissen : « La contribution de Pfizer pendant la pandémie de COVID-19 a en effet été importante, mais nous sommes loin d’être limités à cela. À travers nos 175 ans d’existence, nous avons été présents dans divers domaines thérapeutiques essentiels. Cela inclut l’oncologie, depuis une vingtaine d’années maintenant, où nous sommes devenus un partenaire important, notamment dans la lutte contre le cancer du sein. Nous travaillons aussi sur certaines autres formes courantes de cancer, comme le cancer de la prostate et de la vessie, celui du poumon ou encore des cancers hématologiques. En Belgique, Pfizer aide les patients grâce à plus de 15 traitements oncologiques différents. Et d’autres arrivent. »
La recherche en oncologie n’a jamais été aussi intense qu’aujourd’hui et pourtant le cancer n’est toujours pas vaincu...
N. G. : « Les perspectives pour les personnes atteintes d’un cancer en Europe s’améliorent. Pourtant, malgré tous les efforts combinés, le cancer reste en effet l’un des plus grands défis de santé de notre époque. C’est pourquoi l’accélération des progrès dans la recherche est une priorité absolue. Aujourd’hui, Pfizer consacre environ 40 % de ses investissements en Recherche & Développement à l’oncologie. Nous voulons aider les personnes atteintes d’un cancer à vivre mieux et plus longtemps. »
Comment cela sera-t-il possible ?
N. G. : « Il n’y a pas qu’un seul ennemi à combattre : il existe plus de 100 types de cancer différents et pour réussir à les vaincre, il est impératif de diversifier nos approches afin de rendre les traitements aussi personnalisés et spécifiques que possible. Par exemple en délivrant les produits anticancéreux directement dans la tumeur, dans le but de réduire les dommages causés aux cellules saines et de limiter les effets secondaires pour les patients. »
Comment collaborez-vous avec les différents acteurs du secteur de l’oncologie ?
N. G. : « Cette collaboration peut prendre de nombreuses formes. Pfizer travaille par exemple avec une vingtaine d’hôpitaux belges pour tester les traitements oncologiques les plus récents dans le cadre d’essais cliniques très contrôlés. Les données issues de ces essais viendront étayer l’approbation de ces traitements par les autorités. Environ 250 patients belges sont actuellement enrôlés dans des études cliniques menées par Pfizer. C’est une chance inouïe pour les patients belges d’avoir un accès précoce à ces innovations, car ils ne peuvent parfois pas se permettre d’attendre plus longtemps. »
Votre collaboration ne se limite pas à la recherche clinique...
N. G. : « En effet, Pfizer accorde aussi par exemple chaque année une subvention importante à un projet visant à améliorer la qualité et/ou la disponibilité des soins aux patients en oncologie en Belgique. Nous avons également développé récemment une série de 20 courtes vidéos destinées aux patients atteints de cancer et à leurs proches, afin de les aider dans leur parcours. Ce travail a été réalisé en collaboration avec des onconurses, des psycho-oncologues, des médecins et des patients. Parce que le chemin de la lutte contre le cancer ne peut pas être un chemin que l’on parcourt seul. »
En résumé, vous êtes optimiste pour l’avenir ?
N. G. : « Oui, nous le sommes ! Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère de soins contre le cancer. Il y a trente ans, l’idée d’un monde sans cancer n’était qu’un rêve. À l’époque, notre boîte à outils se limitait aux premières chimiothérapies, chirurgies et radiothérapies, qui ne permettaient guère d’arrêter l’assaut généralisé du cancer sur l’organisme. Aujourd’hui, les progrès considérables de la science et de la technologie convergent pour nous rapprocher des remèdes promis depuis longtemps pour certains cancers. Nous sommes convaincus que Pfizer continuera à jouer un rôle, grâce à nos innovations, mais aussi à la passion qui nous anime. »